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En complicité avec Raphaël Licandro.
Vernissage Jeudi 13 octobre à 19 heures. Entrée libre

Les éminents habitants de la Turakie, contrée inconnue de tous mais visualisable par un caillou lié à un fil et posé au hasard sur la carte du monde, vous invitent à découvrir leur univers.
L’imaginaire y est roi et la liberté totale; laissez-vous guider au gré des rencontres avec les hommes et les femmes de Turakie, dans des paysages qui ne vous seront peut-être pas totalement inconnus. Le vernissage sera pour vous l’occasion unique d’être accompagné par un guide touristique exceptionnel !

Le Turak Théâtre, c’est depuis 1985 un monde en miniature, poétique, espiègle, qui décale le regard pour mieux nous montrer le monde, d’installations en spectacles, et de rencontres supposées fortuites en expositions.
Michel Laubu, son fondateur, (h)auteur, mett(r)eur en scène, comédien le jour et administratif la nuit, décrit ainsi ses débuts :
1968 : je mets à profit mes trouvailles techniques pour des « pièges farceurs » à l’intention de ma sœur aînée.
1970 : j’expérimente en milieu ordinaire la vie des cosmonautes en construisant mon premier scaphandre en carton ondulé.
1973 (j’ai 12 ans) : j’accompagne les Beatles, en construisant ma batterie avec des barils de lessive.

1979 : je crée mon premier spectacle avec objets et marionnettes. La première représentation est donnée dans mon ancienne école maternelle. Avec émotion et mot d’excuse (du type « angine blanche » ou « maux de dents ») pour mon lycée, je commence ma carrière dans le spectacle par une tournée des écoles du département.
Sa formation Au Centre Universitaire International de Formation et de Recherche Dramatique de Nancy l’amène à découvrir le Nô japonais, le Kahakali indien ou encore le Topeng balinais, autant d’esthétiques qui influenceront grandement son travail et son univers cosmopolites.
Le Turak, compagnie dite de théâtre d’Objets, de marionnettes contemporaines, développe un théâtre visuel « tout terrain » nourri d’objets détournés, de mythologies anciennes ou imaginaires, de langages aux accents multiples et inventés. Connu pour son travail de recherche autour de l’objet, le Turak fait se rencontrer les formes « marionnettiques », le théâtre gestuel et l’exploration plastique. Cette poésie bricolée pourrait se situer au carrefour de la danse, du théâtre gestuel et des arts plastiques. L’approche artistique du Turak repose sur un jeu avec l’objet usé. Passé imaginaire né de “la fatigue de l’objet”, mémoire et empreinte d’une civilisation inventée, c’est à partir de cette archéologie fictive que spectacles et expositions sont créés.

Emili Hufnagel pose ses bagages en Turakie au début des années 2000. Elle co-dirige la compagnie, co-écrit les projets et joue dans tous les spectacles de la compagnie.

Retrouvez le Turak Théâtre pour une répétition publique de son projet Ma mère c’est pas un ange (mais j’ai pas trouvé mieux), Jeudi 3 novembre à 19h. Entrée libre

 

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