Les déterritorialisations du vecteur, Atlas de l’anthropocène l Cartographie 3

Compagnie Vertical Détour

Le moustique-tigre, les aires d’autoroute, la dingue et le chikungunya (contribution à une géographie des épidémies) 

En partenariat avec l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences dans le cadre d’Experimenta, la biennale Arts Sciences
Et avec l’UICG – Université InterCommunale du Grésivaudan, avec une conférence de Rémi Engelbrecht

Frédéric Ferrer perturbe subtilement, dans ses conférences-spectacles, la cartographie des savoirs établis. Le Monde 

Elle, le vecteur, c’est le moustique-tigre, aedes albopictus. Tigre, c’est parce qu’elle est rayée, et vecteur, c’est parce qu’elle transmet des virus… La dingue, le chikungunya, zika, alors les humains ne l’aiment pas beaucoup et veulent la tuer partout où elle se trouve. Mais c’est très compliqué ça, parce que justement, aujourd’hui, elle se cache dans des pneus et dans les pots de fleur de mamie. Elle s’adapte, elle résiste, et elle se déterritorialise tout le temps en progressant toujours plus vers le nord. 
Frédéric Ferrer nous raconte cette histoire d’amour impossible et enquête au fil de cette épopée improbable qui nous entraîne des usines asiatiques à nos aires d’autoroute. Une contribution haletante et décalée à la géographie dynamique des peurs contemporaines.