Je, tu, nous… Tous différents uniques, un temps fort pour mieux se connaitre

Se lever serein, joyeux, ou nerveux voire-même confus ; du pied gauche, ou du bon pied, ou alors sans pied… Et dans tous ces cas, de multiples facteurs peuvent faire basculer la journée dans la catégorie « bonne » ou « carrément mauvaise ». Entre la méthode Coué, l’empathie, la solidarité et l’entraide, ou à l’inverse l’ignorance, la condescendance et le dénigrement, il existe UNE chose capable de changer vraiment la donne : l’attention portée à autrui pour ce qu’il est, et non pour ce qu’il semble être.
Prenons tout ce que nous projetons sur la personne en face de nous et jetons-le aux orties, pour ne garder que ce qu’elle dit, ce qu’elle fait, ce qu’elle veut et ce dont elle rêve… N’est-ce pas mieux pour faire ensemble, beaucoup plus loin que ce que nous aurions pu imaginer ?

Alors si, l’espace de quelques semaines, nous prenions seulement le temps de faire ensemble, de savourer le chemin plutôt que le but, petits, grands, gros, sur ses jambes ou en fauteuil, alertes ou un peu moins ? Malgré les difficultés bien réelles, les contraintes, les obstacles petits ou grands à franchir, la vie ne serait-elle pas ainsi plus douce et souriante ?

Les chemins à parcourir ensemble 

 

Les rendez-vous destinés aux professionnels et groupes

Danser la Faille, conférence dansée de la compagnie Lamento- Sylvère Lamotte.
L’une est en fauteuil, l’autre pas. Tous les deux racontent. Tous les deux dansent. Qu’est-ce qui fait que je danse ? C’est quoi un corps dansant ? Est-ce forcément un corps parfait, un corps performant ? Explorant les cassures et les fragilités, ce duo nous touche autant par le mot que par le mouvement.
Des représentations, masterclasses et temps d’échanges à destination des encadrants associatifs, des professeurs de danse, des professionnels des structures médico-sociales…

Le réseau des Scènes ressources en Isère, initié et coordonné par le Département de l’Isère, lance une réflexion collective  sur l’accessibilité de ses équipements et du spectacle vivant

 

Les rendez-vous ouverts au public

Écoute ma danse, pièce sonore diffusée sous casques fermés, par Marine Rivoire, artiste plasticienne.
Écoute ma danse donne à entendre la danse, celle qui échappe à la vue. En écho au spectacle Tout ce Fracas par des captations sonores spatialisées, allongé sur un transat, plongez au cœur du plateau, du souffle et du geste, pour une expérience immersive unique.
Du 26 au 29 novembre, de 9 à 12h et de 14 à 18h –  Espace bar – Entrée libre. Merci de respecter ces horaires, les casques devront être demandés.

Vous pouvez aussi participer à l’expérience Écoute ma danse sous casques ouverts, pendant le spectacle Tout ce Fracas, présenté le 29 novembre à 19h30. Vous bénéficierez ainsi d’une écoute unique du spectacle, augmentée des sons spatialisés du plateau – souffle, froissement des costumes, musique au plus près du son, contact des corps. Si ce n’est pas l’objet-même de cette création, elle permet aux personnes non voyantes ou malvoyantes d’accéder au spectacle. Limité à 15 personnes, à partir de 14 ans, à réserver en billetterie, par téléphone ou au guichet.

La grande diversité dans le trouble du spectre de l’autisme, conférence animée par Marie-Élisabeth Prévost – Docteure en neurosciences – et organisée par l’UICG.
Vendredi 15 novembre à 19h – Espace Paul Jargot – Entrée libre dans la limite des places disponibles.

À l’écoute des sons, restitution de la résidence de Simon Drouin et Bertille Puissat, musiciens, à la Ferme de Bellechambre. Entre captation des sons de ce lieu de vie multiple et pure création musicale, seuls et avec les résidents du foyer, ils vous proposent une nouvelle façon d’entendre le quotidien. En collaboration avec Mediarts.
Samedi 9 novembre à 10h – Espace Paul Jargot – Entrée libre

Le miroir recollé, exposition de Nadine Barbançon, photographies, et Estelle Dumortier, textes.
Exposition du 6 novembre au 19 décembre
Apérissage (11h) et atelier de pratique parent-enfant (14 à 16h sur inscription en billetterie) samedi 9 novembre.
Fruit d’un projet mené avec des personnes en situation de handicap intellectuel, autour d’ateliers photographique et d’écriture, cette exposition interroge le rapport à la norme et le décalage entre les perceptions. Elle questionne aussi le regard intime que l’on porte sur soi-même. De pose en pose l’objectif se décale, le portrait aussi… Comment recoller sa propre image, tel qu’on se perçoit, réellement ou au prisme de son inconscient ? Comment le reçoit-on en miroir et que donne-t-on à comprendre ?

Vous encadrez un groupe, une structure, et vous avez des idées, demandes ou suggestions pour aujourd’hui ou demain ? Contactez-nous !