Écoute ma danse, création-installation sonore
26 novembre - 29 novembre
| FreePar Marine Rivoire, artiste-plasticienne
Cette création en deux volets trouve sa source dans la pièce musicale et chorégraphique Tout ce fracas, de la compagnie Lamento et Stracho Temelkovski. Écoute ma danse donne à entendre la danse, celle qui échappe à la vue. Le son capté au coeur du plateau étant spatialisé, c’est une sorte de traversée où le public se sent comme happé dans l’espace scénique, au coeur de la prformance, dans un espace où le mouvement est rendu palpable. Cette pièce sonore questionne la notion de présence en donnant à ressentir la danse à travers une expérience de l’écoute. Comment donner corps à l’intime que nous livrent les interprètes à travers la vulnérabilité et la force des ressources qui nous habitent ?
Du 26 au 29 novembre, de 9h à 12h et de 14h à 18h, vous pourrez vous installer sur un transat dans l’espace bar et profiter de la création sonore sous casque fermé (casque à nous demander).
Le 29 novembre à 19h30, 15 personnes, à partir de 14 ans, pourront vivre l’expérience d’Écoute ma danse sous casque ouvert en simultané de Tout ce fracas et profiter d’une dimension inédite du spectacle, en mêlant le son de la salle à celui de la création sonore. Sur réservation rapide en billetterie (seulement 15 casques !), au guichet ou par téléphone.
Le travail de Marine Rivoire rend Tout ce fracas accessible aux personnes malvoyantes.
Marine Rivoire
Elle s’est engagée dans une démarche dont l’architecture puise son ancrage au cœur de la pluralité des formes de rencontres. Il s’agit d’un cheminement où il est question de tentatives, d’expérimentations, de constructions partagées qui n’a de cesse d’interroger les contextes et les situations.
Installation, performance, improvisation sont les formes à travers lesquelles le champs du sonore, de la pratique et l’usage de l’espace public et, de façon plus générique, le Vivant sont questionnés.
Ses créations proposent de faire un pas de côté, d’emprunter les chemins de traverse.
Elles invitent à envisager le quotidien comme un champ d’exploration, à se laisser aller pour en apprécier tout l’exotisme.
Elles peuvent être…
Des rencontres impromptues, proposant une approche sensible interrogeant notre rapport au quotidien de la ville, aux pratiques de l’espace public. Le vermisseau – performance / Sous-entendu – installation
Des rendez-vous public où chacun s’embarque pour un périple invraisemblable. Une invitation à fureter dans les méandres sonores d’une histoire en construction, pour en apprécier les multiples co-existences de notre monde en mouvement. Compositions sonnores à vivre, à la mesure de son pas – balade / L’embarcadère – balade
Ou encore des collaborations artistiques où habiter devient un enjeu ; celui d’une expérience partagée in situ à plusieurs et avec les habitants des lieux. J’habite l’entre deux (exploration de la frontière) / Ici e(s)t ailleurs (expérience du voyage)
Interroger les contextes et les situations c’est aussi pour elle, se questionner sur comment elle partage ce qui l’anime là où elle vit…
Cela donne lieu au développement de projets dont l’enjeu est d’aller sur des chemins inconnus pour inventer des rencontres où l’on cherche à conjuguer nos approches et composer avec nos démarches pour les partager avec tout un chacun. Y’a comme un Mammouth sous le gravier – festival / le Mammouth dans le cartable – projet classe découverte
Artiste plasticienne, sa démarche intégre au processus de création, la déficience visuelle avec laquelle elle vit. Cet état l’amène à avoir un rapport au monde singulier, riche d’expériences et source de réflexion. C’est une culture, une matière qu’elle sculpte et met en forme. La rencontre et l’échange sont intrinsèques à ce travail de création qui interroge notre rapport à la perception, à l’environnement et à ce qui l’anime.
Voir la page du spectacle Tout ce fracas
Mentions
Écoute ma danse reçoit le soutien de l’AIC – DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, de la région Auvergne-Rhône-Alpes et Département de l’isère.
En partenariat avec la compagnie Lamento.